Je pensais me détendre et rire.
Je me suis trompée.
Je pensais que ça allait me mettre une pêche d'enfer pour toute la semaine.
Je me suis carrément plantée sur ce coup-là.
N'empêche.
Je suis quand même contente de l'avoir vu.
Parce qu'à chaque fois qu'un film se passe à Los Angeles, j'ai l'impression de tout reconnaître.
N'importe quoi, franchement, LA c'est super grand...
Parce que ça fait du bien de voir Ben Stiller autrement qu'en clown, et même que grâce à lui j'ai réussi à m'identifier à un héros masculin pour la première fois de ma vie.
Je pense que ça mérite un voeu; un, deux, trois...
Parce que cette actrice, là, Greta Gerwig est vraiment trop géniale.
Super touchante, terriblement attachante, et rafraichissante (pour en finir avec la rime).
Encore une que j'ai vraiment hâte de revoir.
Alors oui, c'est vrai.
Roger Greenberg est un peu difficile à suivre, même impossible parfois tant ses comportements paraissent incompréhensibles.
Et l'on ne sait pas toujours où l'on va.
Et des fois c'est énervant.
Et c'est encore plus énervant de sortir du cinéma avec cette envie de pleurer sans trop comprendre pourquoi.
Mais quelle importance finalement, quand on arrive à oublier pendant deux heures ou presque,
"the bullshit pressure of being successful"...