Et Christian Lacroix de le raconter avec élégance et justesse:
«J'ai aimé ces moments où nous allions découvrir dans son atelier ses propres créations (...), où l'on évaluait ensemble l'effet d'une paillette brûlée par lui à côté d'une pierre repeinte, jouxtant un peu d'or hologrammé. C'était passer de l'autre côté du miroir, avec lui qui me tenait la main.»
«Si je dis aujourd'hui que le monde ne sera plus pareil, ce ne sont pas des mots, ce n'est pas une simple formule, c'est la réalité.»
«Enfant, j'avais été marqué par les mots de Gagarine au retour du premier vol spatial: J'ai vu des couleurs qui n'existent pas, avait-il dit aussitôt atterri. Nous avons vu des beautés qui n'existaient pas grâce à François. Et la tristesse est décuplée par l'idée que nous ne pourrons pas perpétuer son travail.»
Broder, c'est rêver; alors faisons un tour par là, pour rêver et se rappeler ce qui fait de Paris la capitale de la mode...