Un dimanche d'été pluvieux.
Les vacances sont déjà loin derrière, et trop lointaines devant, je me sens étouffer dans un espace temps étrange, le fameux mois d'août à Paris, que chaque année je redoute et attends à la fois.
Plus de chocolat dans le placard; mes doigts s'attardent sur la couverture de ce livre qui m'avait transporté avant mon départ - il y a une éternité me semble-t-il.
Un texte écrit par Françoise Giroud
En le reprenant dans mes mains un mois plus tard, je retrouve toutes les pages que j'ai cornées alors, je me souviens. Du plaisir que j'ai eu à lire ce récit, ces mots si justes et sans affect, du courage et de l'énergie qu'il m'a insufflé, de combien il avait résonné en moi et combien j'en étais sortie inspirée.
Plus que n'importe quelle phrase que je pourrais écrire, ces morceaux choisis parleront d'eux-mêmes:
"Le temps magnifique de la vie, c'est celui où l'on sait et où l'on peut."
"Être libre, c'est aussi accepter de perdre."
"je crois à la vertu de l'information et surtout à la nécessité de tendre toujours vers le merveilleux pour y atteindre parfois."
"A cette solitude à deux, avec tout ce qu'elle exige d'efforts si l'on veut être poli, je préfère, depuis longtemps, excusez-moi, ma propre compagnie."