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Les humeurs de Violette
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Il y a des jours comme ça

Il y a des jours comme ça

Ça commençait mal.

Enfin, ça continuait mal.

photo.PNG

(image représentative des deux dernières semaines)

(... voilà...)

(pas encore le déluge, mais presque)

(je maintiens en vie le couple d'araignées de ma salle de bains au cas où)*

(enfin, c'était mon intention)

(mais hier soir il a bien fallu que quelqu'un paie)

(pour ce froid, pour cette pluie, pour ce vent)

(et puis elle me narguait, aussi, à se pavaner sur mon lavabo, du haut de ses jambes interminables)

 

*(allusion fine à l'Arche de Noé, NDLR)

(cette note s'adressant à tous ceux ayant séché les cours de catéchisme dans leur prime jeunesse,

et par conséquent en incapacité de comprendre cette allusion fine)

 

J'avais oublié mes chaussettes de sport (celles qui ne dépassent pas des baskets), j'ai donc dû garder mes chaussettes de ville pendant le cours de gym; et si elles sont parfaitement assorties à mes bottines, là, avec mon legging noir,j'avais juste l'air tarte.

(en plus, elles n'allaient pas non plus avec mon tee-shirt)

(j'ai donc développé une paranoïa croissant au long du cours)

("t'as vu ses chaussettes?", "non mais ça va pas du tout avec son tee-shirt", "non mais c'est quoi ces chaussettes?!?!!!")

Ça a presque gâché ma joie et ma fierté qui m'avaient pourtant envahie au début du cours.
Et oui, depuis deux semaines, les dames de la gym non seulement me reconnaissent, mais s'enquièrent de mon état.

(respect)

(cinq ans plus tard, je passe enfin de l'ombre à la lumière)

(fini, mon destin de Jane Doe)

 

Et ces satanées chaussettes, non contentes d'avoir pollué mon cours de gym de leurs ondes néfastes, m'ont à nouveau couverte de ridicule: ces pestes avaient retenu le bas de mon pantalon, conférant à ma jambe gauche un aspect pour le moins grotesque, ce dont je me suis rendue compte dix minutes plus tard...

(ce dont je me serais bien passée, soit dit en passant)

(c'est un peu comme lorsque votre sac à main entraîne votre jupe dans son ascension, et que vous marchez pendant de longs mètres avec la jambe droite dénudée)

(de préférence dans un quartier où les terrasses des cafés succèdent à d'autres terrasses, qui elles-mêmes en précèdent d'autres....)

(j'espère de tout mon coeur que les individus dont la route a croisé la mienne ce soir étaient aussi accaparés que moi par la gestion de leurs parapluies)

(le ridicule ne tue peut-être pas, mais il nuit, c'est certain)

 

Je n'épiloguerai pas sur l'étape suivante, ou comment j'ai mis dix minutes à dévisser ma gourde dans le métro, sous les regards observateurs de tous mes voisins.

Ni comment je me suis fait mal au doigt ce faisant.

 

Et puis je suis rentrée chez moi; et voilà:

 

photo-copie-4.JPG

 

(tout est bien qui finit bien)

(CQFD)

(depuis, le soleil est reparti)