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Les humeurs de Violette
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Mesdames, Messieurs les critiques

Mesdames, Messieurs les critiques

helas.jpgAprès vous avoir voué, de longues années durant, un culte proche de l'idolâtrie, je commence à vous prendre sérieusement en grippe.

Cet été déjà, j'aurais dû savoir interpréter les signes avant-coureurs de la rupture.

Car ils étaient bien là.

Aux oubliettes la passion des débuts, la fougue de la jeunesse!

Je lisais désormais vos articles en diagonale, j'écoutais vos chroniques d'une oreille distraite.

J'avais mis ça sur le compte de la fatigue, de ma morosité estivale, de l'interminable attente des vacances, tout ça...

Je refusais simplement d'admettre la vérité.

 

Puis, en sortant d'Une séparation, l'effroyable constat: il valait mieux prendre mes distances.

Infiniment heureuse d'avoir vu ce film sur vos conseils, je suis malgré tout à peu près sûre que même sans vous j'aurais décidé de le voir. Et nul doute que je serais alors entrée dans la salle vierge de toute présomption.

Mais il a fallu que vous racontiez la scène où cette femme appelle le mollah afin de savoir si le fait de laver le vieil homme (et donc le voir nu) qui s'est souillé constitue un péché... Vous l'avez tous raconté, cette scène, dans ses moindres détails.

Saurais-je jamais comment j'aurais réagi si je n'avais pas été au courant?

 

Le coup de grâce vint la semaine dernière.

Depuis que je suis revenue, je peine à rattraper mon retard, et pour une fois j'avais le temps d'aller au cinéma.

Je me faisais une telle joie de passer un bon moment avec Nanni et Piccoli...

Sauf que je connaissais tout en fait: Nanni enfermé au Vatican, Piccoli errant dans Rome, Tchekhov, le volley-ball...

Alors oui, j'ai ri quand même, mais j'étais surtout déçue, et pas seulement à cause du film.

 

 

C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de me défaire de vous, de me fier à mes envies, pourquoi pas à celle des autres...

 

Vous passerez en dernier, c'est décidé!

Sauf si vous décidez de cesser de tout nous raconter, car je vous ai dans la peau, que voulez-vous...

 

 

 

Et sinon mon portrait en lectrice, c'est par .